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Artémis, le temple perdu

Depuis 1964, une mission archéologique suisse dégage et étudie les vestiges de l’ancienne cité d’Érétrie, dans l’île d’Eubée. Devenue École suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) en 1975, elle est la seule mission archéologique suisse permanente hors des frontières nationales. Elle a pour vocation de participer au dégagement, à la conservation et à la mise en valeur des vestiges archéologiques en Grèce, en particulier en Eubée.

Le siège de l’ESAG en Suisse est à l’Université de Lausanne et plus exactement à l’Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité. L’ESAG permet à de nombreux étudiants en archéologie de toutes les universités suisses de se former en Grèce à l’occasion de stages de fouilles, de prospection ou d’études de mobilier (objets laissés par l’homme au cours des siècles).

Un documentaire diffusé en novembre 2023 retrace la fabuleuse découverte du temple d’Artémis à Amarynthos. Fruit d’une collaboration entre les chercheurs de l’ESAG, la Radio Télévision Suisse romande et Arte, Artémis, le temple perdu met en lumière l’abnégation de Denis Knoepfler, archéologue, épigraphiste et historien, ancien professeur à l’Université de Neuchâtel et au Collègue de France, qui, osant remettre en question un texte de Strabon (-63 – v. 25), a permis la découverte du temple au terme d’une enquête longue de près d’un demi-siècle. 

Suivez le travail de nos archéologues sous un beau ciel grec ! Artémis, le temple perdu

Reconstitution de l’Artémision à Amarynthos
ESAG
Amarynthos