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Une histoire d’alpage, d’Etivaz et de fraîcheur journalistique

En tant qu’amateur de promenades dans les alpages des Grisons, ou patriote indécrottable, ou fan de littérature enfantine que vous lisez en secret caché sous une fourre d’un livre de Jean d’Ormesson, ou nostalgique de la période où votre papa/maman vous lisait une dernière petite histoire avant de dormir… peut-être avez-vous récemment cherché dans Renouvaud l’histoire de Heidi et de son grand-père « l’oncle de l’Alpe » ?

Là, non seulement vous avez constaté que le livre était bien à disposition dans votre bibliothèque préférée, mais en plus vous avez repéré un truc bizarre… heidi.news

Interloqué, vous avez suivi le lien et avez d’abord découvert que ce n’était pas un lien vers la presse locale de la région de Maienfeld mais surtout que c’était un site d’actualité professionnel, créé et alimenté en contenu journalistique fouillé, intéressant, au style résolument dans l’air du temps, avec ses flux et ses explorations, bref, de l’information de qualité qu’on a du plaisir et de l’intérêt à découvrir.

Comble du bonheur, un bandeau en tête du site indique « L’accès gratuit vous est offert par Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne ». Car oui, la BCU Lausanne vous offre ce bol d’air en payant l’abonnement pour que vous puissiez en profiter.

Alors, plus besoin de se rendre en salle de presse de vos différents sites pour vous rendre compte que l’exemplaire papier de votre quotidien préféré est en cours de consultation et que trois autres personnes attendent comme vous la même chose.

Heidi.news n’est, pendant la fermeture, accessible que pour la communauté universitaire à distance via VPN. Pour les autres, il faut attendre que nos sites soient à nouveau ouverts.

Et pour ceux qui ont vraiment une affection particulière pour les alpages, vous pourrez emprunter « L’Etivaz, le génie fromager », car heidi.news publie aussi plusieurs fois par an une revue reprenant les thématiques de ses explorations, celui-ci en est le premier numéro. Mais là aussi, il faut attendre la réouverture.

Christophe, site Riponne